Certains pensent que "la culture est ce qui reste quand on a tout essayé". Après le recours à la structure et à la stratégie (les années 1970), on s'est orienté dans le début des années 1980 vers la notion de culture pour expliquer la performance des entreprises. Le mouvement actuel des idées parle de "productivity through people". On insiste de plus en plus sur le lien pouvant exister entre la performance et des questions d'adhésion, de loyauté, de culture.

L'approche par la culture s'oppose à une démarche trop techniciste de l'organisation et de la gestion. Elle constitue une piste intéressante pour l'exploration et la compréhension du fonctionnement et de la dynamique des organisations. Contrairement à d'autres dimensions comme la stratégie, la structure et la technologie, la culture a été quelque peu négligée surtout par les chefs d'entreprises. Cependant, son importance est aujourd'hui reconnue aussi bien par les théoriciens que par les praticiens.

L'intérêt pour cette dimension s'explique aussi par les difficultés d'ordre culturel rencontrées dans les transferts technologiques, les fusions d'entreprises, l'implantation à l'étranger. S'ajoute à ces facteurs la performance des entreprises japonaises, alors que dans l'ensemble, on assiste à une crise économique mondiale. La culture ancestrale nippone est souvent avancée comme variable explicative de cette performance ; (Elle a tendance à décliner ces dernières années).