Si l'on donne le qualificatif contingent à ces théories, c'est pour insister sur le caractère casuel, situationnel (contingent provient du latin contingere qui veut dire "arriver par hasard") des modes de structuration des organisations. En d'autres termes, ces derniers ne sont pas universels et déterminés à l'avance; ils obéissent, au contraire, aux particularités tant internes qu'externes de l'organisation. L'apport essentiel de cette approche réside donc dans le fait de rompre avec le "one best way" taylorien, qui postule l'existence d'un mode idéal d'organisation et de gestion que la science de l'ingérieur l'OST et celle du psychosociologue de l'école des relations humaines permettent d'obtenir.

Les recherches qui ont été menées dans le cadre des théories contingnentes se sont essentiellement intéressées à l'impact des facteurs contextuels internes et externes sur la structure. Si l'on a retenu l'évolution de cette dimension, c'est parce que les changements qui affectent l'organisation font évoluer d'une manière directe ou indirecte la structure organisationnelle.

L'apport des théories contingentes est important car ces dernières amènent un relativisme au modes de gestion et, par conséquent, une prudence lors des choix organisationnels.

On distingue (Rojot, 2005) des facteurs internes (taille,âge, stratégie, technologie...) et des facteurs externes (caractéristiques de l'environnement) de contingence.

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