Physiopathologie de l’ischémie cérébrale
1/
biochimiques :
Entrée
massive de K+ et de Ca++, libération de
neuromédiateurs excitotoxiques en particulier
de glutamate, de phospholipases membranaires
et de radicaux libres.
2/
processus inflammatoire :
Avec
libération de molécules favorisant l’adhésion
des leucocytes
L’ischémie
est la conséquence de la diminution
du débit sanguin cérébral et de la
chute de la consommation d’oxygène.
Le
débit sanguin cérébral normal est compris
entre 40 et 50 ml/min/100gr de tissu cérébral
avec des variations régionales.
Lorsque
le DSC est compris entre 17 et 9 ml/100
g/min on parle de pénombre ischémique où
il y a une perte de la fonction neuronale,
et des échanges ioniques membranaires.
Les corps cellulaires
restent intacts et viables.
L’extension
de la zone de pénombre au cours de
l’ischémie est variable et dépend de la
circulation de suppléance, mais
aussi de la vulnérabilité sélective à l’ischémie
des populations de neurones. Cet état
de pénombre peut être réversible si la perfusion
cérébrale normale est restaurée. En
dessous du seuil de pénombre on observe
une nécrose cellulaire aboutissant à la
perte définitive de la fonction neuronale
et du neurone.
Le
processus d’ischémie fait intervenir de
nombreux facteurs dont :
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